Dans ANA, Laurent Ziserman transpose le film À nos amours de Maurice Pialat. Dans un environnement familial lourd et oppressant, il met en scène un huis-clos terriblement humain marqué par la violence, l’intensité, la vérité des scènes de famille.
Nous verrons comment librement transposer à notre tour la scène en littérature, utilisant des procédés cinématographiques et théâtraux où le texte fera émerger le temps du jeu et les déplacements des comédiens. Les mots cinglants nous plongerons dans cette hystérie familiale.
Et si l’on imaginait le monologue du foetus ? Ou son dialogue avec l’extérieur. Allo le monde ? Ici bébé !
On sait aussi que le foetus de sept mois montre des phases de sommeil agité, avec de rapides mouvements oculaires qui laissent penser qu’il rêve. De quoi rêve-t-il ? Peut-on imaginer ses rêves ?